Le problème technique hier signalé n'a pas pu être résolu ; les experts ont séché ; désormais, textes et billets se trouveront dans une rubrique unique. Et pour comble, à la suite d'une experte manipulation, les textes antéreurs de Au jour le jour ont été effacés.
Patience ! L'essentiel est au jour le jour.
Toutefois les textes écrits quotidiennement depuis le 30 mars 2008 sont disponibles, à votre demande à laborderie.laronde@wanadoo.fr
Mardi 26 janvier : "Parole de Président, parole d’argent", dit le proverbe ; et d’ailleurs il y en a qui aussitôt demandent à être payés comptant. Il en a parlé hier, on en reparle aujourd’hui, et assurément dans les ministères concernés, notamment celui de la fonction publique, on en parlera encore demain, et même plus.
Car, tel Mandrake, roi de la magie, le souverain a tenu simultanément ou presque deux propos apparemment inconciliables ; tout d’abord : « il faut moins de fonctionnaires, mieux payés », ensuite, répondant à Samir, prof. Contractuel d’économie et gestion dans un lycée professionnel de Gagny, « c’est anormal, je vais titulariser les contractuels de la fonction publique » ; et ça, d’un coup ça fait un demi-million de fonctionnaires de plus, car titulariser, dans la fonction publique, c’est fonctionnariser. En outre comme depuis un certain temps, on a pris le parti de recruter des contractuels, c’est un radical changement de politique.
Pourtant, sa diatribe contre le nombre de fonctionanires semblait cohérente avec sa saillie contre les concours « tous les enfants ne sont pas faits pour être des bêtes à concours ; moi-même d’ailleurs … ». Or comment peut-on rentrer dans la fonction publique ? De deux façons : par concours, ou par contrat. Manifestement la doctrine devenait : désormais on y rentrera par contrat, précaire bien sûr. Patatras ! Tout s’effondre et la doctrine à vau-l’eau !
Alors « argent comptant ! » exigent les syndicats qui, avec persévérance mais sans espoir, demandaient cette titularisation, et se voyaient opposer par les ministres concernés un refus catégorique.
Et il y en a dans l’entourage présidentiel qui ont dû entendre siffler leurs oreilles. Comment, une question qui n’avait pas été prévue ? Et le souverain, n’écoutant que son bon cœur, qui répond n’importe quoi ? Assurément il y a là quelques contractuels qui vont devoir attendre pour être titularisés.
Car, tel Mandrake, roi de la magie, le souverain a tenu simultanément ou presque deux propos apparemment inconciliables ; tout d’abord : « il faut moins de fonctionnaires, mieux payés », ensuite, répondant à Samir, prof. Contractuel d’économie et gestion dans un lycée professionnel de Gagny, « c’est anormal, je vais titulariser les contractuels de la fonction publique » ; et ça, d’un coup ça fait un demi-million de fonctionnaires de plus, car titulariser, dans la fonction publique, c’est fonctionnariser. En outre comme depuis un certain temps, on a pris le parti de recruter des contractuels, c’est un radical changement de politique.
Pourtant, sa diatribe contre le nombre de fonctionanires semblait cohérente avec sa saillie contre les concours « tous les enfants ne sont pas faits pour être des bêtes à concours ; moi-même d’ailleurs … ». Or comment peut-on rentrer dans la fonction publique ? De deux façons : par concours, ou par contrat. Manifestement la doctrine devenait : désormais on y rentrera par contrat, précaire bien sûr. Patatras ! Tout s’effondre et la doctrine à vau-l’eau !
Alors « argent comptant ! » exigent les syndicats qui, avec persévérance mais sans espoir, demandaient cette titularisation, et se voyaient opposer par les ministres concernés un refus catégorique.
Et il y en a dans l’entourage présidentiel qui ont dû entendre siffler leurs oreilles. Comment, une question qui n’avait pas été prévue ? Et le souverain, n’écoutant que son bon cœur, qui répond n’importe quoi ? Assurément il y a là quelques contractuels qui vont devoir attendre pour être titularisés.
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