Vendredi 9 avril : « je ne me représenterai devant les Français en 2012 que si je peux leur offrir un nouveau rêve » aurait dit à Noël le souverain ( Le Monde, samedi 10 avril) ; on ne convoquera pas Sigmund Freud pour l’interprétation du rêve, non plus Martin Luther King pour apprécier ce rival dans l’histoire ; simplement on va tenter de percer quelques possibles significations de cette phrase sibylline.
Elémentairement d’abord : si c’est un nouveau c’est qu’il y a eu un ancien, et que ce n’est pas le même ; l’ancien, on peut le supposer, c’est « du travail, des sous, pas d’impôt, du merveilleux, vous allez voir » ; moi, quand en 2007 mon voisin Umpiste me disait : « ça c’est un beau projet », je lui répondais « Mais tu rêves ! » ; finalement j’étais sarkosyste malgré moi.
Ensuite : il est bien vrai que selon Calderon La vie est un songe, mais quand ce songe se transforme en cauchemar, on a bientôt envie de retomber les pieds sur terre, passer de l’état de sommeil à celui de veille, et pouvoir dire à ce maître de Morphée « Tu nous endors » et « Faut pas rêver ». Alors du rêve à la Sarko, merci, on a reçu …
Mais ne fais-je pas fausse route ? Ce rêve ne serait-ce pas le sien, celui qu’il caressait pas seulement en se rasant, mais dans ses sommes les plus fous ? « Proposer mon nouveau rêve » donc. Mais à quoi donc peut rêver un souverain, chu dans l’abîme des sondages, démenti par les faits, champion hors concours des fausses routes, rattrapé par la rumeur ?
Si j’étais lui, je laisserais à Martine, ou à François, ou à Alain, les clés des songes, je prendrais ma Carla sous le bras, et j’irais écarquiller mes doigts de pieds au soleil ; à moins que cela aussi ne soit qu’un songe, le songe shakespearien d’une nuit d’été.
Elémentairement d’abord : si c’est un nouveau c’est qu’il y a eu un ancien, et que ce n’est pas le même ; l’ancien, on peut le supposer, c’est « du travail, des sous, pas d’impôt, du merveilleux, vous allez voir » ; moi, quand en 2007 mon voisin Umpiste me disait : « ça c’est un beau projet », je lui répondais « Mais tu rêves ! » ; finalement j’étais sarkosyste malgré moi.
Ensuite : il est bien vrai que selon Calderon La vie est un songe, mais quand ce songe se transforme en cauchemar, on a bientôt envie de retomber les pieds sur terre, passer de l’état de sommeil à celui de veille, et pouvoir dire à ce maître de Morphée « Tu nous endors » et « Faut pas rêver ». Alors du rêve à la Sarko, merci, on a reçu …
Mais ne fais-je pas fausse route ? Ce rêve ne serait-ce pas le sien, celui qu’il caressait pas seulement en se rasant, mais dans ses sommes les plus fous ? « Proposer mon nouveau rêve » donc. Mais à quoi donc peut rêver un souverain, chu dans l’abîme des sondages, démenti par les faits, champion hors concours des fausses routes, rattrapé par la rumeur ?
Si j’étais lui, je laisserais à Martine, ou à François, ou à Alain, les clés des songes, je prendrais ma Carla sous le bras, et j’irais écarquiller mes doigts de pieds au soleil ; à moins que cela aussi ne soit qu’un songe, le songe shakespearien d’une nuit d’été.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire