Jeudi 4 février : à juste titre la violence dans ou autour des stades devient un véritable objet de préoccupation ; le sport généralement considéré comme le lieu et le symbole de la compétition honnête et loyale, a vu son image singulièrement assombrie par le dopage, par la triche (Patrick Henry ne serait qu’un parmi tant d’autres), par l’argent corrupteur ; maintenant c’est hors de l’arène, dans les gradins ou dans la rue, que le discrédit massivement s’installe.
On croyait, dans ce monde en bien des lieux pacifié que le fanatisme aurait cédé la place à la rivalité de bon aloi, au respect de l’autre, à la gloire du vainqueur et à la considération pour le vaincu ; mais non, les victoires donnent lieu à des déferlements excessifs, et les défaites à des comportements vengeurs. Gagner devient un enjeu qui dépasse la personne pour atteindre le paroxysme délirant de l’opposition massive et frontale.
Alors les choses vont jusqu’au sommet : MAM, ministre de la justice, laquelle est habituellement accusée de laxisme, s’en prend à Boutefeux, plus souvent accusé de férocité aveugle, pour l’accuser de mollesse et d’inefficacité ; c’est que l’un est chargé d’arrêter les délinquants, l’autre de les juger. Or l’inefficacité est probablement ailleurs ; même si Boutefeux était plus productif, MAM plus efficace, comment penser que dix, et même cent personnes en garde à vue ou devant le prétoire, règleraient la question.
Encore faudrait-il s’interroger sur les facteurs de violence dans notre société. Une qui a certainement tout compris, c’est Rama, Secrétaire d’Etat aux sports. Loin de ce tohu bohu, elle ne s’intéresse qu’aux régionales ; on ne la voit ni ne l’entend ; le sport, la violence que souvent il engendre, ce n’est pas son problème. Encore une qui « travaille plus pour gagner plus » ;
On croyait, dans ce monde en bien des lieux pacifié que le fanatisme aurait cédé la place à la rivalité de bon aloi, au respect de l’autre, à la gloire du vainqueur et à la considération pour le vaincu ; mais non, les victoires donnent lieu à des déferlements excessifs, et les défaites à des comportements vengeurs. Gagner devient un enjeu qui dépasse la personne pour atteindre le paroxysme délirant de l’opposition massive et frontale.
Alors les choses vont jusqu’au sommet : MAM, ministre de la justice, laquelle est habituellement accusée de laxisme, s’en prend à Boutefeux, plus souvent accusé de férocité aveugle, pour l’accuser de mollesse et d’inefficacité ; c’est que l’un est chargé d’arrêter les délinquants, l’autre de les juger. Or l’inefficacité est probablement ailleurs ; même si Boutefeux était plus productif, MAM plus efficace, comment penser que dix, et même cent personnes en garde à vue ou devant le prétoire, règleraient la question.
Encore faudrait-il s’interroger sur les facteurs de violence dans notre société. Une qui a certainement tout compris, c’est Rama, Secrétaire d’Etat aux sports. Loin de ce tohu bohu, elle ne s’intéresse qu’aux régionales ; on ne la voit ni ne l’entend ; le sport, la violence que souvent il engendre, ce n’est pas son problème. Encore une qui « travaille plus pour gagner plus » ;
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