Mercredi 3 février : le grand chantier de l’année 2010, le souverain l'a dit, ce sera donc celui des retraites ; de toutes les retraites, sans exception. Sujet sensible s’il en est en raison de la pesanteur idéologique qui affecte les différents partenaires, et surtout de l’enjeu pour les générations qui montent.
Michel Rocard avait dit, en son temps, que le rapport sur les retraites qu’il avait commandé contenait de quoi faire sauter toute une kyrielle de gouvernements ; cela se passait en 1991 ; près de 20 ans ont passé et la même question : « Comment dans un régime de répartition payer les retraites de demain ? » est toujours d’actualité.
Il y a pourtant des solutions qu’il faudrait avoir le courage de généraliser. Prenons par exemple le cas d’Henri Proglio ; cet homme de bons sens, épris d’égalité et d’équité a su concilier un départ à 60 ans (Martine, donc, tu as fait marche arrière juste à temps) et une prolongation sur mesure de l’activité.
Il a su ainsi compenser la modestie d’une retraite bien méritée ( Un million d’€ par an) avec un salaire à la hauteur de ses compétences (un million six cent mille € par an) ; soit en tout deux millions six cent mille €. En outre il valide par anticipation le nouveau slogan en cours d’affûtage à l’Elysée : « Gagner plus sans travailler plus».
Je vais recommander à mon voisin, modeste et vaillant artisan de s’en inspirer : à sa retraite de dix mille € par an, il pourrait ajouter un salaire de seize mille € dans une entreprise concurrente ; ça lui ferait vingt six mille € ; coquet, non ?
Comme ça il pourrait travailler cent ans de plus, et il aurait la satisfaction d’avoir en un siècle gagné autant que Proglio en un an. L’égalité, c’est quand même un beau projet. Vive la Révolution (française of course) !
Michel Rocard avait dit, en son temps, que le rapport sur les retraites qu’il avait commandé contenait de quoi faire sauter toute une kyrielle de gouvernements ; cela se passait en 1991 ; près de 20 ans ont passé et la même question : « Comment dans un régime de répartition payer les retraites de demain ? » est toujours d’actualité.
Il y a pourtant des solutions qu’il faudrait avoir le courage de généraliser. Prenons par exemple le cas d’Henri Proglio ; cet homme de bons sens, épris d’égalité et d’équité a su concilier un départ à 60 ans (Martine, donc, tu as fait marche arrière juste à temps) et une prolongation sur mesure de l’activité.
Il a su ainsi compenser la modestie d’une retraite bien méritée ( Un million d’€ par an) avec un salaire à la hauteur de ses compétences (un million six cent mille € par an) ; soit en tout deux millions six cent mille €. En outre il valide par anticipation le nouveau slogan en cours d’affûtage à l’Elysée : « Gagner plus sans travailler plus».
Je vais recommander à mon voisin, modeste et vaillant artisan de s’en inspirer : à sa retraite de dix mille € par an, il pourrait ajouter un salaire de seize mille € dans une entreprise concurrente ; ça lui ferait vingt six mille € ; coquet, non ?
Comme ça il pourrait travailler cent ans de plus, et il aurait la satisfaction d’avoir en un siècle gagné autant que Proglio en un an. L’égalité, c’est quand même un beau projet. Vive la Révolution (française of course) !
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