Lundi 22 février : une forte majorité de Français est contre la modification de l’âge légal de la retraite ; peu importe que les Espagnols aient décidé que chez eux ce sera 67 ans, ils tiennent dur comme fer à cet « acquis social » de l’époque mitterrandienne ; et ils donnent raison à Martine Aubry et Bernard Thibault contre le souverain, XD et XB.
Une forte majorité de Français déclare refuser sa confiance au chef de l’Etat ; la côte du souverain est au plus bas ; manifestement il ne craint pas d’être impopulaire puisque ses égéries préférées, Rachida, Valérie, Christine et quelques autres lui font à chaque instant la révérence.
Une proportion significative de grosses entreprises envisagent des restructurations et des plans sociaux ; les syndicats ici et là durcissent leurs comportements ; nos concitoyens ont mis le moral en berne et les sociologues identifient un renforcement du « chacun pour soi », du démerdage individuel, du refus de l’autre. Les banques, de même qu’elles ont provoqué la crise, donnent l’exemple et le ton pour ce repli sur soi.
Sommes-nous donc encore en démocratie si le pouvoir échappe à ceux que nous avons élus et si la confiance, déjà fragile, devient très minoritaire ? Ne pas écouter le peuple sous la raison qu’on a été élu sur un programme qu’on prétend poursuivre sans toutefois le tenir, est-ce vraiment dans l’esprit de nos lois, de notre Constitution ?
Le pseudo-débat sur l’identité aura au moins fait apparaître que Liberté, Egalité, Fraternité, ça voulait vraiment dire quelque chose ; qu’on ne peut pas gouverner en rognant la liberté, en faisant fi de l’égalité, en ignorant la fraternité.
Comment sortir de cette crise, plus grave encore que celle qui touchait la finance et touche encore l’économie ? Comment si ce n’est en revenant aux fondamentaux de la République et de la Démocratie ?
Une forte majorité de Français déclare refuser sa confiance au chef de l’Etat ; la côte du souverain est au plus bas ; manifestement il ne craint pas d’être impopulaire puisque ses égéries préférées, Rachida, Valérie, Christine et quelques autres lui font à chaque instant la révérence.
Une proportion significative de grosses entreprises envisagent des restructurations et des plans sociaux ; les syndicats ici et là durcissent leurs comportements ; nos concitoyens ont mis le moral en berne et les sociologues identifient un renforcement du « chacun pour soi », du démerdage individuel, du refus de l’autre. Les banques, de même qu’elles ont provoqué la crise, donnent l’exemple et le ton pour ce repli sur soi.
Sommes-nous donc encore en démocratie si le pouvoir échappe à ceux que nous avons élus et si la confiance, déjà fragile, devient très minoritaire ? Ne pas écouter le peuple sous la raison qu’on a été élu sur un programme qu’on prétend poursuivre sans toutefois le tenir, est-ce vraiment dans l’esprit de nos lois, de notre Constitution ?
Le pseudo-débat sur l’identité aura au moins fait apparaître que Liberté, Egalité, Fraternité, ça voulait vraiment dire quelque chose ; qu’on ne peut pas gouverner en rognant la liberté, en faisant fi de l’égalité, en ignorant la fraternité.
Comment sortir de cette crise, plus grave encore que celle qui touchait la finance et touche encore l’économie ? Comment si ce n’est en revenant aux fondamentaux de la République et de la Démocratie ?
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