Mardi 2 mars : on l’a vu, le front plissé, le regard tendu, la bouche serrée ; il survolait en hélicoptère les terres de Vendée, le désastre infligé par les eaux, les vents, les marées, où trop d’hommes et de femmes ont perdu la vie, où les dégâts matériels sont considérables. Puis on l’a vu, à terre cette fois, avec son fidèle Borloo au second plan, annoncer sa compassion, une aide immédiate, une enquête sur les responsabilités : un rapport devra lui être remis dans les dix jours. Le souverain est dans son rôle et chacun ne peut qu’approuver sa démarche ; c’est une catastrophe nationale, l’Etat devait tout normalement s’emparer du dossier.
Sauf que … sauf que le rapport demandé existe déjà, mais que personne ne l’a lu, ou du moins l’a aussitôt refermé. Ce rapport aujourd’hui dérange ; il a été établi par un fonctionnaire de la DDE, Pascal Raison. Ce rapport indique avec précision l’état du littoral et sa vulnérabilité et il décrit comme scénario possible, avec force détails, exactement ce qui vient de se passer. (Source Le Monde, 3 mars)
Alors ? Alors, les paris sont ouverts ; moi je gage que la solution qui a toujours très bien marché jusqu’à présent, sera renouvelée : on va faire une loi ; c’est la méthode : chacun sait que sur tel ou tel sujet, il va y avoir des problèmes, avec la violence à l’école ou dans les banlieues, avec les prisons et les récidivistes, avec les accidents de la route, avec … Alors le souverain s’en émeut, déclare qu’on n’a rien fait jusqu’à lui, et il fait une loi ; bâclée le plus souvent, inapplicable ; et ça recommence.
C’est pas comme sous le règne des rois fainéants ; maintenant au moins ça bouge, ça s’agite même, ça réagit ; mais comme le dit si bien la fable, « Rien ne sert de courir … ». Mais on le sait, le souverain, il aime ça.
Sauf que … sauf que le rapport demandé existe déjà, mais que personne ne l’a lu, ou du moins l’a aussitôt refermé. Ce rapport aujourd’hui dérange ; il a été établi par un fonctionnaire de la DDE, Pascal Raison. Ce rapport indique avec précision l’état du littoral et sa vulnérabilité et il décrit comme scénario possible, avec force détails, exactement ce qui vient de se passer. (Source Le Monde, 3 mars)
Alors ? Alors, les paris sont ouverts ; moi je gage que la solution qui a toujours très bien marché jusqu’à présent, sera renouvelée : on va faire une loi ; c’est la méthode : chacun sait que sur tel ou tel sujet, il va y avoir des problèmes, avec la violence à l’école ou dans les banlieues, avec les prisons et les récidivistes, avec les accidents de la route, avec … Alors le souverain s’en émeut, déclare qu’on n’a rien fait jusqu’à lui, et il fait une loi ; bâclée le plus souvent, inapplicable ; et ça recommence.
C’est pas comme sous le règne des rois fainéants ; maintenant au moins ça bouge, ça s’agite même, ça réagit ; mais comme le dit si bien la fable, « Rien ne sert de courir … ». Mais on le sait, le souverain, il aime ça.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire