Mercredi 24 mars : vous avez voté à gauche, vous avez fait le pari écolo, vous avez entendu des voix dans la « majorité » dénoncer le pouvoir absolu, l’injustice fiscale, le déni de partage des pouvoirs ; vous avez gagné les élections très largement ; les Fillon, Copé et Bertrand ont reconnu votre victoire, le souverain aussi ; vous avez donc cru que l’Elysée vous aurait écoutés ; vous aviez raison : le souverain vient de faire une déclaration solennelle, à l’issue du Conseil des ministres, il tire la leçon de ces élections, locales, certes, mais dit-il, significatives au plan national.
D’accord, il n’a pas fait la même lecture que vous et moi, de ce scrutin ; et son analyse n’est pas fausse, loin de là, à première vue du moins : s’il a perdu les élections, c’est que les électeurs de droite l’ont boudé parce qu’il avait viré à gauche : ouverture, RSA, environnement, Europe … Alors, retour aux fondamentaux : Europe, oui mais d’abord la nation ; environnement, oui mais pas avant les autres ; RSA, ça suffit, exeat Martin ; ouverture, toujours, mais vers la droite.
Le plus fort c’est que les godillots se mettent aussitôt au garde à vous, après avoir fait mine d’une salutaire bronca ; et Fillon, qui avait reçu de vifs applaudissements, et dont la côte éclipse celle de son maître, est prié de ne pas faire entendre sa voix, « Il n’y a que moi qui parle ! » ; selon LeFigaro.fr, il aurait été interdit de se rendre au RV pris ce soir à TF1 ; après tout Peillon avait déjà fait le coup à Arlette, il y a donc un précédent et la gauche n’aura rien à redire.
Mauvaise humeur donc ; levé du mauvais pied ; mais la colère est mauvaise conseillère. Les abstentionnistes n’ont voté ni droite ni gauche et à trop mépriser ceux qui ont exprimé leurs suffrages, il fait en réalité le jeu de ses adversaires. La gauche disait-il avait besoin d’un DRH (lui) ; la droite aujourd’hui a besoin d’un vrai pilote : pastor et nauta disaient les latins.
D’accord, il n’a pas fait la même lecture que vous et moi, de ce scrutin ; et son analyse n’est pas fausse, loin de là, à première vue du moins : s’il a perdu les élections, c’est que les électeurs de droite l’ont boudé parce qu’il avait viré à gauche : ouverture, RSA, environnement, Europe … Alors, retour aux fondamentaux : Europe, oui mais d’abord la nation ; environnement, oui mais pas avant les autres ; RSA, ça suffit, exeat Martin ; ouverture, toujours, mais vers la droite.
Le plus fort c’est que les godillots se mettent aussitôt au garde à vous, après avoir fait mine d’une salutaire bronca ; et Fillon, qui avait reçu de vifs applaudissements, et dont la côte éclipse celle de son maître, est prié de ne pas faire entendre sa voix, « Il n’y a que moi qui parle ! » ; selon LeFigaro.fr, il aurait été interdit de se rendre au RV pris ce soir à TF1 ; après tout Peillon avait déjà fait le coup à Arlette, il y a donc un précédent et la gauche n’aura rien à redire.
Mauvaise humeur donc ; levé du mauvais pied ; mais la colère est mauvaise conseillère. Les abstentionnistes n’ont voté ni droite ni gauche et à trop mépriser ceux qui ont exprimé leurs suffrages, il fait en réalité le jeu de ses adversaires. La gauche disait-il avait besoin d’un DRH (lui) ; la droite aujourd’hui a besoin d’un vrai pilote : pastor et nauta disaient les latins.
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