Vendredi 12 mars : depuis que Carla a révélé à un journal britannique qu’elle vivait un conte de fées, la presse étrangère ne bruit que de cette confidence et de la "rumeur" qui s'y attache et qui impliquerait le chanteur Benjamin Biolay d'un côté, Chantal Jouanno de l'autre. Tout ça s'explique, un conte, comme un mythe, cela s’oppose à la réalité ; le sujet archiclassique de dissertation en classe de seconde : « La passion dans Phèdre (ou dans Le Cid) mythe ou réalité ? », ou encore « Le désir d’amour dans La Princesse de Clèves, mythe ou réalité ?» pourrait être sublimé en cette brève :« La passion selon N-C,/C-N, mythe ou réalité ? ».
Interrogé aujourd'hui en Grande Bretagne à ce sujet, le souverain a fermement répondu qu’il ne consacrerait pas une fraction de seconde à ces élucubrations. On le comprend ; déjà il avait rué dans les brancards quand un journaliste interrogeant Carla sur sa vie d’artiste, lui avait demandé ce qu’il pensait de Dominique de Villepin, le mari de son amie ; il faut que les journalistes posent les bonnes questions, par exemple sur Angela, ou sur Barack, ou sur Silvio, ou sur François, ou sur Eric, mais pas sur Rachida et surtout pas sur Carla.
C’est que cet homme, qui voudrait apparaître comme le commun des mortels, qui dit Casse-toi, ou qui fait du vélo et du footing, qui porte des talonnettes comme les femmes des talons, qui va passer ses vacances chez sa femme et se fait photographier en tenue de plage avec elle ; qui fait bling-bling quand ça lui chante et le modeste quand ça lui convient ; qui parle café du commerce et cependant tutoie les plus grands ; cet homme qui appelle les médias quand il faut ; cet homme là ne devrait pas être surpris qu’on s’intéresse à lui.
Car lui, qui est-ce ? Le souverain élu du peuple, ou le souverain au dessus du peuple ? Un homme à qui le suffrage a confié d’importantes responsabilités, ou un personnage, parfois pirandellien, qui n’est plus intéressé que par le soi-même qui le hante ?
A trop cultiver l’ambiguïté, on ne s’étonnera pas que quelqu’un un jour puisse demander : « Sarkosy, mythe ou réalité ? », ou mieux encore : « Sarkosy, mythe et réalité ? »
Interrogé aujourd'hui en Grande Bretagne à ce sujet, le souverain a fermement répondu qu’il ne consacrerait pas une fraction de seconde à ces élucubrations. On le comprend ; déjà il avait rué dans les brancards quand un journaliste interrogeant Carla sur sa vie d’artiste, lui avait demandé ce qu’il pensait de Dominique de Villepin, le mari de son amie ; il faut que les journalistes posent les bonnes questions, par exemple sur Angela, ou sur Barack, ou sur Silvio, ou sur François, ou sur Eric, mais pas sur Rachida et surtout pas sur Carla.
C’est que cet homme, qui voudrait apparaître comme le commun des mortels, qui dit Casse-toi, ou qui fait du vélo et du footing, qui porte des talonnettes comme les femmes des talons, qui va passer ses vacances chez sa femme et se fait photographier en tenue de plage avec elle ; qui fait bling-bling quand ça lui chante et le modeste quand ça lui convient ; qui parle café du commerce et cependant tutoie les plus grands ; cet homme qui appelle les médias quand il faut ; cet homme là ne devrait pas être surpris qu’on s’intéresse à lui.
Car lui, qui est-ce ? Le souverain élu du peuple, ou le souverain au dessus du peuple ? Un homme à qui le suffrage a confié d’importantes responsabilités, ou un personnage, parfois pirandellien, qui n’est plus intéressé que par le soi-même qui le hante ?
A trop cultiver l’ambiguïté, on ne s’étonnera pas que quelqu’un un jour puisse demander : « Sarkosy, mythe ou réalité ? », ou mieux encore : « Sarkosy, mythe et réalité ? »
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